VictorHugo. Objectif : connaître les principes fondateurs ainsi que les auteurs majeurs des grands courants littéraires du XIX e siècle. 1. Le romantisme. Jeune auteur de talent, Victor Hugo (1802-1885) s'engage d'abord prudemment dans le mouvement romantique. Il se décide réellement après avoir rencontré Alfred de Vigny et Alphonse de
Onvoit ce que je vois et ce que vous voyez ; On est l’homme mauvais que je suis, que vous êtes ; On se rue aux plaisirs, aux tourbillons, aux fêtes ; On tâche d’oublier le bas, la fin, l’écueil, La sombre égalité du mal et du cercueil ; Quoique le plus petit vaille le plus prospère ; Car tous les hommes sont les fils du même père ;
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Cest pour soutenir cette rédaction de l'article que Victor Hugo intervient « à l'improviste », mais il ne parvient pas à la faire adopter. Les amendements sont rejetés par 498 voix contre 216. Victor Hugo poursuivra ce combat jusqu'à sa mort. Lors de l'exil, il mènera une campagne auprès de la population de Guernesey pour la
Le10 mai 1878, Victor Hugo prononce au théâtre de la Gaîté un discours en forme d'hommage au philosophe des Lumières. Quelques mois plus tôt, en octobre 1877, les républicains lors des législatives avaient écrasé les royalistes, puis en janvier 1878, scellé un rapport de force national en leur faveur aux élections municipales. Par ses combats et ses écrits pour la liberté de
Vay Nhanh Fast Money. Le Deal du moment Cartes Pokémon Japon le display ... Voir le deal Les Mahteux ¯`._.[ La Littérature ]._.´¯ Pour ceux qui aiment la poésie AuteurMessageZAKARYAAdmin Nombre de messages 323Age 32Localisation MideltEmploi/loisirs EtudiantDate d'inscription 11/10/2008Sujet Mors Victor Hugo, 1856, poème in Les Contemplations Ven 24 Oct - 830 MORS Je vis cette faucheuse. Elle était dans son champ. Elle allait à grands pas moissonnant et fauchant, Noir squelette laissant passer le crépuscule. Dans l'ombre où l'on dirait que tout tremble et recule, L'homme suivait des yeux les lueurs de la faulx. Et les triomphateurs sous les arcs triomphaux Tombaient; elle changeait en désert Babylone, Le trône en l'échafaud et l'échafaud en trône, Les roses en fumier, les enfants en oiseaux, L'or en cendre, et les yeux des mères en ruisseaux. Et les femmes criaient - Rends-nous ce petit être. Pour le faire mourir, pourquoi l'avoir fait naître? - Ce n'était qu'un sanglot sur terre, en haut, en bas; Des mains aux doigts osseux sortaient des noirs grabats; Un vent froid bruissait dans les linceuls sans nombre; Les peuples éperdus semblaient sous la faulx sombre Un troupeau frissonnant qui dans l'ombre s'enfuit; Tout était sous ses pieds deuil, épouvante et nuit. Derrière elle, le front baigné de douces flammes, Un ange souriant portait la gerbe d'âmes. Mars Hugo, Les Contemplations 1856 ZAKARYAAdmin Nombre de messages 323Age 32Localisation MideltEmploi/loisirs EtudiantDate d'inscription 11/10/2008Sujet Re Mors Victor Hugo, 1856, poème in Les Contemplations Ven 24 Oct - 832 Commentaire littéraire I- Qui voit ? Qui est vu ?Différents personnages les hommes pas de portait précis, pas de nom, désigne les hommes en général, la faucheuse allégorie de la mort, désignée par elle », squelette », faux » ,elle-même désignée par lueur », rayon lumineux faible, le poète je », inspiré par la Muse, a le sentiment d’avoir une mission, il a un don de poète voyant, il est un peu en retrait, il voit la mort agir et le lecteur est invité à le rejoindre, fée, peuples, triomphateurs généraux, gens qui sont plus puissants, ange, ensemble de l’humanité représentée, la mort touche tout le monde, pas de lieu décrit. La mort est toute puissante, c’est elle qui a le dernier Qu’est-ce qui fait la puissance de la mort ?Elle agit en tout lieu et concerne tout le monde, toute époque Babylone, fait référence à d’anciennes civilisations, occupation de l’espace en bas, en haut », elle domine, marque le territoire, il y a des antithèses rosefumier, orcendres. On passe d’un extrême a l’autre, métamorphose brutal des situations, illusion que peut avoir l’homme d’être tout puissant, riche => inversement des rôles, pouvoir inexorable. La mort ne peut être arrêtée, domination de la Sort de l’humanitéOn ne peut lutter contre cette mort, elle touche tout le monde, le poète ne peut agir contre cette Champs lexical de la mortPeur, nuit, mort, angoisse…, évocation de la peur doigts osseux, noirs grabats »On peut également travailler sur les sonorités et les sensations de ce poème, notamment lorsque Hugo parle de la faucheuse, les sonorités entraînent le lecteur dans une atmosphère pesante et angoissante…Conclusion De ce poème, c’est tout d’abord la vision effroyable que nous retiendrons, l’utilisation particulièrement efficace des procédés poétiques, linguistiques, auditifs. On observe cependant un contraste avec l’ange, il n’y a pas de transition pour désigner l’ange à part le terme derrière elle », il représente une vison de paix, d’apaisement, sourire, vision plutôt positive. Toutefois, derrière le pessimisme de ce texte, que la brève conclusion ne parvient pas a dissiper, il est important de souligner que Victor Hugo, est bien au bout de son long combat personnel de la mort de sa fille, le moi » s’efface pour laisser place à une préoccupation plus large, et Hugo redevient le mage et le chantre de l’humanité. Hugo était persuadé d’une vie après la mort. ZAKARYAAdmin Nombre de messages 323Age 32Localisation MideltEmploi/loisirs EtudiantDate d'inscription 11/10/2008Sujet Re Mors Victor Hugo, 1856, poème in Les Contemplations Ven 24 Oct - 834 Autre possibilité analyse linéaire du poème MorsIntroduction Le poème Mors de Victor Hugo que nous allons étudier est un poème de 20 vers qui nous présente le triomphe absolu de la mort, par la description d'une atmosphère d'apocalypse que les deux derniers vers ne parviennent peut-être pas à dissiper. Le poème s'organise autour d'un double jeu de sensations. D'une part, la sensation visuelle, largement développée dans les dix premiers vers, introduite par le passé simple "je vis"; d'autre part la sensation auditive développée à partir du verbe "crier". Nous allons faire une lecture linéaire du poème Mors qui s'efforcera de développer à partir de l'étude des procédés stylistiques et phonétiques ce double jeu de linéaire Installé au dessus du poème avec des majuscules écrasantes et la tonalité d'éternité que lui donne l'utilisation du latin, le titre Mors préfigure l'ensemble du texte. Le jeu initial vient donner au texte sa tonalité lyrique. Toutefois, c'est là sa dernière pensée du poète s'élargit pour prendre en compte l'humanité toute entière. La mort nous est présentée à travers l'allégorie traditionnelle de la "faucheuse". Une mort qui est constamment présente comme le suggère l'imparfait, une mort que nous connaissons de plus comme l'indique le démonstratif "cette"; mais une mort qui surprend toujours, comme elle surprit le poète lui-même par l'utilisation du passé simple "je vis".Le royaume de la mort nous est précisé à travers la métaphore du "champ" qui, dans ses accents pascaliens, réduit le monde à un espace limité. C'est la même métaphore filée qui vient nous décrire l'activité incessante de la mort "moissonnant et fauchant". La répétition des participes présents souligne le travail répétitif, alors que le verbe "aller" nous montre qu'aucun obstacle ne peut freiner ce content de nous le décrire, Hugo nous le fait initiative des chuintantes et des sifflantes développée tout au long du poème évoque parfaitement le sifflement sinistre de la "faulx" "faucheuse" et "champ", "moissonnant" et "fauchent", "triomphateurs" et "triomphaux", "échafaud" répété deux fois. Dans une atmosphère d'apocalypse, la mort nous est présentée à partir d'un champ lexical de la peur et de la nuit "noir", "squelette", "crépuscule", "ombre", "tremble" en même temps que les gutturales "crépuscule", "ombre", "dirait", "tremble", "recule" qui nous font entendre le frisson de la au spectre qui se fond dans la nuit "laissant passer le crépuscule", la victime est incapable du moindre mouvement "suivait des yeux" alors que l'arme prend des allures particulièrement inquiétantes, parce qu'elle est presque invisible elle aussi "les lueurs de la faulx". La mort travaille donc inlassablement, frappant d'égalité l'ensemble de ses victimes. L'alexandrin hugolien se gonfle de la puissance humaine évoquée par la redondance "triomphateurs", "triomphaux", "l'arc" connotant également le cette puissance humaine qui contient d'ailleurs en elle-même le bruit de l'arme qui doit l'abattre "faulx" est balayée par le rejet du verbe "tomber". Par un jeu d'antithèses, le poète insiste sur le travail de la mort, l'opulence de "Babylone" s'oppose à l'austérité du "désert", le lieu des supplices "échafaud" s'oppose à la noblesse du "trône" image égalisatrice qui est soutenue par le chiasme. L'antithèse est également affective de la "rose" au "fumier". Enfin, "l'or", symbole de richesse et de puissance s'oppose à la "cendre" qui connote la poussière et la Hugo ne peut pousser jusqu'au bout ce jeu de l'antithèse au cadavre de "l'enfant", il substitue sous forme d'espoir l'image aérienne et libre de "l'oiseau"; travail qui engendre la souffrance et la révolte, une souffrance qui est symbolisée par l'hyperbolique peine des "mères" "les yeux en ruisseaux", révolte qui introduit la sensation auditive dominante dans la seconde partie "criaient", révolte mise en valeur par l'impératif "rends-nous" où la main semble hésiter à se croiser ou à se lever, poing fermé vers le ciel. Travail de la mort qui va en effet jusqu'à l'absurdité insupportable. La cohabitation dans le même vers des verbes "mourir" et "naître" nous confronte en effet à la mort de l'enfant, plus incompréhensible poème se termine dans une nouvelle évocation de la peur et de l'horreur l'horreur des "doigts osseux", des "noirs grabats", des "linceuls", des "peuples éperdus", de "la faulx sombre", du "troupeau frissonnant", montrent un champ lexical particulièrement développé. Derrière le vocabulaire, la musique des mots le souffle glacé de la bise "vent", "froid", "bruisser", "linceul", "semblaient", "sous", "faulx", "sombre", "frissonnant", "s'enfuit", la peur phonétique des gutturales "sortaient", "noirs grabats", "froid", "bruissait", "nombre", "éperdus", "sombre", "troupeau", "frissonnant", "ombre". La rime assourdie "nombre-sombre" reprise phonétiquement par le mot "ombre" contribue aussi, de par ses tonalités mineures, à la tristesse du tableau. Tableau qui se termine par l'effrayante synthèse ponctuée par les monosyllabes "tout", "sous", "ces", "pieds", "deuil", "et", "nuit" ainsi que par la gradation "deuil", "épouvante", "nuit". La "nuit" traduit une fin brutale. La rime masculine, l'accent douloureux du "i" viennent interrompre la ici que pourrait se terminer le poème, cependant, les deux derniers vers allument un espoir, qui est souligné par l'antithèse du vocabulaire et l'antithèse phonétique. Aux champs lexicaux de la chaleur et de la nuit s'opposent les champs lexicaux de la chaleur et de la lumière "baigné", "douces flammes", "souriant". Au locatif "sous" s'oppose le locatif "derrière elle". Aux sonorités étouffées "sombre", "ombre" s'oppose l'ouverture des voyelles "derrière", "baigné", "flammes", "ange", "souriant", "portrait", "âmes". Enfin, Hugo réutilise la métaphore filée c'est la mort qui moissonne et c'est l'ange qui De ce poème, c'est naturellement tout d'abord la vision effroyable que nous retiendrons, l'utilisation particulièrement efficace des procédés poétiques, linguistiques et auditifs. Toutefois, derrière le pessimisme de ce texte, que la brève conclusion de parvient pas à dissiper, il est important de souligner que Victor Hugo est bien au bout de son long combat personnel de la mort de Léopoldine. Le "moi" s'efface pour laisser place à une préoccupation plus large, et Hugo redevient le mage et le chantre de l'humanité. Contenu sponsoriséSujet Re Mors Victor Hugo, 1856, poème in Les Contemplations Mors Victor Hugo, 1856, poème in Les Contemplations Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumLes Mahteux ¯`._.[ La Littérature ]._.´¯ Pour ceux qui aiment la poésieSauter vers
Résumé Le dernier jour d’un condamné raconte l’histoire des derniers moments de vie d’un prisonnier. C’est sous la forme d’un monologue interne que le condamné relate ses impressions et ses émotions depuis son arrivée en prison jusqu’au moment de son est la seule occupation qu’il peut exercer dans sa cellule. Sans jamais mentionner son identité ou bien son crime, le condamné fait part de ses peurs mais aussi de ses espoirs. L’objet de ces dernières pensées se dirigent vers sa fille, sa femme et sa mère . Analyse / explication du livre Victor Hugo livre un plaidoyer politique pour l’abolition de la peine de de mort à travers le récit du dernier jour d’un homme dont on ne connaît rien de son passé ou de son identité. Cette absence de renseignement concernant l’individu en question est expliquée par Victor Hugo par le fait que le lecteur aurait pu manquer d’objectivité en décrétant que cet individu là en particulier ne méritait pas de mourir. Il ne voulait pas qu’on s’attache à un personnage en particulier. Victor Hugo souhaitait montrer qu’aucun des individus, quels que soient leurs crimes ou leurs péchés, ne méritent d’être exécutés. C’est dans le but de rendre ce plaidoyer universel et applicable à chaque situation et individu que l’anonymat du personnage principal est gardé secret. Dans la préface de 1832, Victor Hugo insiste tout particulièrement sur la portée sociale de son œuvre. Citations Le dernier jour d’un condamné “Les mots manquent aux émotions.”“Qu’est-ce que la douleur physique près de la douleur morale !”“Les hommes, je me rappelle l’avoir lu dans je ne sais quel livre où il n’y avait que cela de bon, les hommes sont tous condamnés à mort avec des sursis indéfinis.”“Il faut convenir que les moeurs vont se dépravant de jour en jour …” Quelques mots sur l’auteur Victor Hugo 1802 – 1885 est un écrivain, poète, dramaturge et homme politique français. Il montre dès son plus jeune âge un vif intérêt pour la littérature. Hugo prend ses racines dans le romantisme dont il devient une figure de référence. En 1827 il brise les règles et les conventions classiques d’unité de temps et de lieu avec la préface de Cromwell. C’est suite à la mort de sa fille Léopoldine qui le touche profondément que Victor Hugo se lance dans une carrière politique et participe à la résistance contre Napoléon III en meurt en 1885 à la suite d’une congestion pulmonaire. Il est emmené au Panthéon comme hommage national. Autres oeuvres de l’auteur Les Orientales 1829 Les misérables 1862 Notre dame de Paris 1831 Oeuvres similaires → Dans ces deux oeuvres Victor Hugo utilise sa voix pour défendre des causes et des sujets qui lui tiennent à coeur, de la même manière que dans Le dernier jour d’un condamné. La préface des Orientales 1829 Les misérables 1862
InayaPlume d'Eau Nombre de messages 50031Age 61Date d'inscription 05/11/2010Sujet Victor HUGO 1802-1885 Ce que c'est que la mort Mar 19 Juil - 2350 Ce que c'est que la mortNe dites pas mourir ; dites naître. voit ce que je vois et ce que vous voyez ; On est l'homme mauvais que je suis, que vous êtes ;On se rue aux plaisirs, aux tourbillons, aux fêtes ;On tâche d'oublier le bas, la fin, l'écueil,La sombre égalité du mal et du cercueil ;Quoique le plus petit vaille le plus prospère ;Car tous les hommes sont les fils du même père ;Ils sont la même larme et sortent du même vit, usant ses jours à se remplir d'orgueil ;On marche, on court, on rêve, on souffre, on penche, on tombe,On monte. Quelle est donc cette aube ? C'est la suis-je ? Dans la mort. Viens ! Un vent inconnuVous jette au seuil des cieux. On tremble ; on se voit nu,Impur, hideux, noué des mille noeuds funèbresDe ses torts, de ses maux honteux, de ses ténèbres ; Et soudain on entend quelqu'un dans l'infini Qui chante, et par quelqu'un on sent qu'on est béni, Sans voir la main d'où tombe à notre âme méchante L'amour, et sans savoir quelle est la voix qui chante. On arrive homme, deuil, glaçon, neige ; on se sent Fondre et vivre ; et, d'extase et d'azur s'emplissant, Tout notre être frémit de la défaite étrange Du monstre qui devient dans la lumière un ange.
ce que c est que la mort victor hugo